connaitre la CLCV de St Christol-Ales Agglo.

Notre conseil administration 2015

Le bureau:

Présidente:
Jeany JAVEGA-CHAPON

Vice-présidente:
Jean-François DIDON-LESCOT

Secrétaire: Pierre REMY

Secrétaire adjointe: Josseline DONGOIS

Trésorière: Xavière JOUSSET

Trésorière adjointe: Eliane PELLISSIER

Les autres membres:

Michel GUIRAL
Anne-Lyse MESSAGER
Pierre PRADEL
Arnaud MONDION
Eric ZIGHMI

nos missions

La CLCV de Saint Christol a une tradition de "touche à tout".

 

Notre positionnement s’inscrit dans une démarche de démocratie participative, et d’éco-consommation. Citoyen au quotidien, tel est le slogan de notre organisation, et à notre niveau local, nous le mettons en application.

 

Forte de ses agréments nationaux (éducation populaire, défense du locataire, consommation, éducative complémentaire de l’enseignement public, usagers de l’hôpital) et de son équipe de bénévoles, la CLCV s’investit dans bien des domaines de la vie quotidienne (résolution de litiges et mise en place d'actions éco-citoyennes).

 

Nos Moyens

Le fonctionnement de l'Union locale de Saint Christol-Ales Agglomération repose sur l'engagement des bénévoles aidés par une personne salariée à temps partiel depuis 2001. Depuis Juillet 2019, faute de moyens financiers, il n'y a plus de salarié. En Novembre 2019, une jeune volontaire Service Civique (VSC) a été recrutée pour une période de 6 mois. Le rayonnement d'action de l'UL, est principalement localisé sur le territoire d'Ales Agglomération (antennes des Unions locales en vert sur la carte ci-contre) mais également sur plus de 20 communes du département, dans un rayon de 60km.

Humains

Depuis, 2001 une salariée vous accueille par téléphone ou a notre local de Saint Christol lez Ales. Et depuis la fusion de l'Union locale d'Ales avec celle de Saint Christol lez Ales, une permanence est maintenue à l’espace André Chamson. 

 

Mais ce qui fait la richesse de nos actions c'est notre réseau de bénévoles actifs qui s’investissent dans les actions de la CLCV. 

Techniques

Nous avons à notre disposition un local en centre-ville de St Christol lez Ales (94, avenue Jean Moulin) à la Maison Sorbière.

 

Nous avons accès à la Maison de quartier de Cavalas où s'y articulent plusieurs actions. La petite parcelle communale où nous animions un jardin pédagogique depuis 2003 a été fermée en 2015 pour laisser la place à un système de jardins partagés, sous l'égide de la municipalité.

Nos Actions

Née des difficultés rencontrées par les habitants du Moulin Cévenol en 1992, la CLCV de Saint-Christol a évolué au fil du temps et à su s’adapter et s’impliquer dans ses domaines de prédilection que sont la Consommation, le Logement et le Cadre de Vie, et aussi essaimer.

 

Depuis sa création, elles a défendu directement les intérêts de plus de 700 familles (adhérentes) et de plusieurs centaines chaque année au travers de ses actions de groupe. Elle est aussi à l’écoute des particuliers dans un rayon de 30 km autour de Saint-Christol pour les aider à résoudre les litiges de la vie quotidienne (500 litiges depuis 1994).

 

Ses actions s’inscrivent dans le cadre de la politique d’ensemble de la CLCV, créée en 1952, et de ses agréments nationaux. Elles illustrent notre engagement à participer en tant que Citoyen au quotidien.

 

- 1992 : création de l’ADECO (association de Copropriétaires) de Saint-Christol affiliée à la CSCV : Objet : défense des intérêts des « colotis » du moulin Cévenol en proie à un bâilleur peu scrupuleux (GMF -CARPI).

 

- 1998 : la CSCV (Confédération Syndicale du Cadre de Vie) devient CLCV (Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie) de Saint-Christol-lez-Alès et de sa région.

 

Quelques jalons :

  • 1992-1997 : action contre CARPI : défense de 35 familles menacées d’expulsion (surendettement ; malfaçons+ inondations)
  • 1994 : 1ère implication sur le quartier de Cavalas
  • 1996 : 1ère subvention municipale (création Office Municipal de la Solidarité)
  • 2000 : 1ère salariée et 1 bureau en Centre-ville (mise à disposition en 2001) ;
  • 2000-2010 : actions Politique de la Ville puis CUCS : subvention Etat-CG30 puis CG30 en 2010. Obtient la mise en place de 2 commissions extra-municipales : en 1993 (hydraulique) et en 1996 (environnement.)

Sa visibilité au travers de quelques actions locales:

  • Logement :
    • Moulin cévenol, Cavalas (représentant élu des locataires à partir de 2006),…
  • -Consommation :
    • Fête des terroirs : 2001 à 2005,
    • Soirée soupe: depuis 2005,
    • Repas à thème,
    • Enquêtes, OGM
    • Travaux sur le gaspillage alimentaire en milieu scolaire ; projet national Sensi-Gaspi (2019-2020)
    • Participation à la rédaction du livret sur l'économie de l'eau dans la maison
  • -Environnement :
    • 1998 : 1er Nettoyage de Printemps,
    • Sécurité routière : 1ère pétition dès 1992 (entrée Nord),
    • Sécurisation aux alentours du Lycée Jacques Prevert 
    • Lutte contre les inondations : 1992 (Moulin Cévenol ; 1997: Cavalas…) ; Foyer-témoin (2007)
    • Jardin pédagogique : dès le 1er Contrat de ville en 2001
    • Mobilisation pour la protection du site du Serre D'Avène (2005-2006) 
    • Mobilisation contre l’implantation de 2 antennes relais à Saint Christol les Alès en 2008 et en 2019
  • Convivialité :
    • Immeuble en Fête- Fête des Voisins (dès 1994 au Moulin Cévenol, Cavalas en 1998).
    • Soirées à thème
    • Ateliers cuisine…
  • Action éducative :
    • 18 stagiaires depuis 2008 (BTS Economie Sociale et Familiale, Bac Pro 12 pour un total de plus de 200 heures de formation),
    • Enquête cantine
    • Analyse du gaspillage alimentaire en milieu scolaire

Son soutien à des actions menées par des collectifs locaux :

  • Inondés des Fumades : 2003,
  • Locataires SEMIGA à Monoblet : 2008,
  • Antenne relais: 2009,
  • Odeurs des effluents de la Cave : 2009.

Ses représentativités dans des instances intercommunales à régionales:

  • CTRC (2000),
  • Syndicat de l’Avène (2000),
  • EPTB des Gardons (2006),
  • AB-Cèze (2008),
  • Agenda 21–Agglo (2006)- CLDD (2007),
  • Plan Départemental Déchets ménagers (2007).

Notre histoire

En 1990, comme ailleurs en France, une sordide affaire empoisonnée la vie des "co-lotis" du Moulin Cévenol : le scandale national des HLM CARPI -escroquerie sur le prix du pavillon, se doublait chez nous de malfaçons, et d’inondations à répétition. C’est dans ce contexte qu’est née l’association, en 1992, affiliée à l’ADECO (Association DE COpropriétaires), dès le départ plongée dans les aspects fondateurs de notre mouvement, à savoir, la Consommation, le Logement, et le Cadre de Vie.

 

Dès 1994, l’association a soutenu des habitants isolés de Cavalas, en but à des charges abusives. En 1998, la CSCV (Confédération Syndicale du Cadre de Vie) devenait CLCV (Consommation, Logement Cadre de Vie). Pour notre part, à la refonte des statuts, nous l’avons appelé CLCV de Saint-Christol et de sa région, sentant venir des besoins sur un territoire plus élargi. En 2014, l’Union locale devient CLCV de St Christol-Alès Agglo, par fusion des deux unions locales St Christol et Alès. En 2010, nous avons franchi la barre des 100 familles adhérentes (135 en 2014), provenant de plus de 30 communes.

 

Les dix premières années furent le temps des actions de groupe au plan local (Moulin Cévenol, Cavalas, inondations, sécurité routière dans la traversée de la commune), même si émergeaient des litiges individuels que nous commencions à traiter. C’est à partir de 2001, avec l’attribution d’un local en centre ville et un emploi aidé que le conseil et le litige individuel ont pris leur importance. Ces 15 dernières années, 800 litiges individuels ont été suivis, dont plus de 40 % liés aux différents aspects du logement.

 

L’investissement en temps des bénévoles actifs - plus de 1200 h pour une douzaine de personnes chaque année- a permis de développer des actions originales qui ont été largement relayées dans notre journal national "Cadre de vie". Le personnel salarié sur contrat aidé (au total 7 personnes) s’est succédé depuis 2001 sans interruption, en dépit de la diminution importante de l’aide de l’Etat en 2008, et de la disparition, purement et simplement de l’aide reçue dans le cadre de la Politique de la Ville en 2015. La tâche -secrétariat et animation- a permis de développer l’association et de fonctionner en toute sérénité, en complémentarité bénévole-salariée, et en septembre 2015, nous avons décidé d’embaucher une deuxième personne. Depuis 2015 , nous disposons d’un local tout neuf en centre ville, attribué par la commune.

 

Qu’avons-nous fait durant tout ce temps ? Voici, quelques exemples d’actions, certaines emblématiques.

 

Ainsi, dans le domaine de la consommation : conférence-débat sur les OGM (2000) ; le passage à l’euro pour des publics défavorisés (2001) ; le bio dans la restauration scolaire avec le CIVAM bio (2002) ; le 1er repas bio à l’école (en 2004, avec la municipalité) ; les fêtes de terroirs de 2001 à 2005 ; et depuis 2005 -11 ans déjà-, la soirée soupe. Un atelier cuisine dans le cadre d’un échange de savoir fonctionne tous les 15 jours au hameau de Cavalas.

 

Côté logement, la présence à Cavalas d’habitants très attachés à leur quartier a permis d’obtenir des avancées significatives : participation à la commission d’attribution des logements; suivi du PCL; représentant élu ( e ) des locataires depuis 2002 (pour la moitié du parc SEMIGA, soit 750 logements). En 2010, c’est même la SEMIGA qui nous signalait les difficultés de locataires dans certaines communes ! Notons que des problèmes récurrents sur plus de 10 ans (humidité de logements) nécessitent de rouvrir régulièrement ces dossiers. En 2014, les élections des représentants des locataires voient le renouvellement des mandats pour 4 ans des élus CLCV (100 % des élus à la SEMIGA), et 1 représentante pour Logis Cévenols.

 

C’est sans doute du côté du cadre de vie que l’association a eu la plus grande lisibilité sur le plan local.

 

Si les inondations ont marqué dès le début l’histoire de la CLCV, nous avons obtenu en 1993 la création d’une commission extra-municipale des inondations - devenue de " l’hydraulique" en 2001. La mobilisation des bénévoles a été exemplaire lors des inondations de 1997, 2001 et 2002 : en faveur des sinistrés sur le plan matériel et juridique, et participation aux réunions des collectivités et des administrations. En 2014 et 2015, soutien aux sinistrés des Salles du Gardon et d’Alès. La lutte contre les inondations reste une préoccupation importante, avec la création d’une commission spécifique de l’Union locale avec des spécialistes-experts, et une volonté farouche d’informer (culture du risque avec conférences débats depuis 2003), et de proposer des solutions.

 

De la même façon, nous avons largement apporté à la commission extra-municipale " environnement " (créée en 1996), élargie aux risques (DICRIM, 2001) et ensuite au PLU. Les actions du Printemps de l’environnement avec le CLAPE-LR de 2001 à 2005 ont touché nombre d’enfants de la commune. L’opération Foyer-Témoin (déchets ménagers) de l’ADEME en 2007-2008 a été une réussite -notre opération faisant partie des 10 (sur plus de 120) examinées à la loupe par un cabinet d’audit-. Plus décevant, les 7 Nettoyages de Printemps- le 1er dès 1994 - réalisés sur différents sites communaux n’ont jamais vraiment recueilli de soutien de la population (toujours les mêmes…).

 

Le jardin pédagogique est une vraie réussite qui s’inscrit dans la durée et la réalité du quartier. Aidé dès 2001 par la Politique de la Ville, il est devenu un élément structurant, approprié par les enseignants et pour lequel l'appui et le soutien indispensable de la CLCV a été officialisé par un partenariat avec l’école Marignac signé en 2010. Fierté de se dire que tout jeune de 10 à 20 ans passé par cette école a fréquenté le jardin au moins un an, et que dans l’ensemble il est bien respecté.

 

Les actions en faveur de la sécurité routière ont égrainé l’histoire de l’association - 500 signatures dès 1993, grâce à CSCV d’Alès qui nous a aidé à lancer la première pétition pour améliorer la traversée de St Christol (suivie d’autres actions dont celle du 1er juillet 1995 : avec la municipalité, opération escargot et 1500 signatures pour un rond point au Moulin cévenol « avec la CSCV, ils ont demandé la lune » ); opération contournement le 11 septembre 2004. Enfin, la mobilisation très forte en 2010 (1800 signatures, réunions publiques et au lycée) du collectif CLCV-FCPE a permis de gagner du temps « avant que l’irréparable ne se produise » ; même si pour nous, il reste encore à faire.

 

Mais la CLCV garde son indépendance de ton et d’action, et agit quand il le faut et dans l’intérêt général. Certains problèmes environnementaux ont pu apparaître comme plus sensibles : Risques naturels au Serre d’Avène (2005), antenne relais de Montèze (2009); odeurs des effluents de la Cave (2010) ; usine de concassage à Anduze (2010)... La CLCV est par ailleurs membre de plusieurs instances où elle représente l’usager (CLDD Pays Cévenol ; SMAGE des Gardons ; AB-Cèze ; Plan Départemental pour l’Elimination des Déchets Ménagers,…)

 

A chaque fois qu’elle a été sollicitée, l’association est intervenue en milieu scolaire (culture du risque en 2003 ; tri des déchets : 2008 ; éducation au goût,…), elle a réalisé des enquêtes (cantine en primaire, collège et lycée en 2009). Elle a aussi proposé des animations à caractère ludique pour des publics défavorisés (passage à l’euro en 2001 ; atelier cuisine et échange de savoir de 2004 à 2009 ; randonnées et week-end découverte en Cévennes et dans l’Aubrac,…

 

Depuis 2008, la CLCV accueille des élèves de Bac Pro et de BTS -Economie Sociale et Familiale- ou Assistant€ de Manager , elle offre un terrain de stage (30 stagiaires, effectuant entre 4 et 6 semaines chez nous), et participe à des journées d’information en lycée (JB Dumas ; Prévert ; MFR St Hyppolite du Fort)…Tous les ans depuis 2013, elle réalise un Telex info présenté sur FR3 avec l’aide de l’Union régionale CLCV.

 

D’autres actions tissent le quotidien - comme le petit journal « Caval’As », qui ne demande qu’à vivre - ou apportent des bouffées de détente: les repas de quartier (exotiques !), les recueils de mémoire (2005), les Fêtes des Voisins (dès 1994), et permettent aux bénévoles et aux habitants de se retrouver. Tout n’est pas forcément rose, certaines de nos actions ou de nos positions ne sont pas forcément bien comprises, nous tirons des sonnettes d’alarme en ayant l’impression de rester incompris. Nous sommes très souvent dans l’urgence et souvent des litiges arrivent l’été ou comme en 2011, entre Noël et jour de l’an, quand les services sociaux et mairies sont fermés.

 

La force de notre organisation, c'est le respect de chacun, son engagement, et nos complémentarités au-delà et grâce à nos différences. L’équipe pourrait être plus nombreuse, mais quand on regarde le travail accompli en 25 ans, l’empreinte apportée au niveau de l’aménagement du territoire local, les améliorations au plan des instances consultatives, les solidarités tissées, on ne peut qu’être satisfait, même si beaucoup reste à faire.

 

Un grand merci donc à Monique Penel et Bruno Balaguer qui ont aussi présidé l’association, à toute l’équipe qui se succède et s’enrichit au fil du temps, à nos sept salariées depuis 2001 (Ginette, Camille, Claire, Maria, Vanessa, Anne-Lyse, Aurore), et aux personnes qui ont compris l’intérêt d’une association comme la nôtre.